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violences conjugales et cancer
29 août 2019

Vie des femmes à la fin du dix neuvième siècle et au début du vingtième siècle, à la campagne

     La vie des femmes était dure : non seulement elles cuisinant, servaient les hommes (souvent même elles mangeaient après le repas des hommes, entre elles, entre femmes, c'est à dire qu'elles finissaient les restes des repas laissés par les hommes). Elles travaillaient dans les champs, au jardin, s'occupaient des animaux (volailles, moutons, porcs et même vaches et boeufs, elles savaient conduire la charrue si besoin). C'est d'ailleurs grâce au travail des femmes que le travail agricole a pu continter pendant les deux guerres mondiales du vingtième siècle. En montrant leur autonomie, leur capacité exceptionnelle au travail, leur intelligence, leur force morale sinon physique, les femmes ont mérite après de longues années le droit de vote. Mais la reconnaissance a été longue : le mari, à l'époque, dirigeait, commandait tout et à tous. Sa femme n'avait pas droit au chapitre. Il a fallu attendre très longtemps afin que la femme ait le droit de travailler, sans l'accord de son mari, comme de détenir un compte chèque personnel. La femme se taisait devant son mari harasse de travail même si elle était exténuée par toutes ses tâches : elle était aussi la seule à s'occuper des enfants. Souvent le couple des parents et des grands parents cohabitent mais la vie était dure. Une vie dévolue au travail pour une maigre subsistance. La femme grâce à  la vente des volailles, des foîes gras, des produits du jardin...

     Parfois, les couples s'entendaient bien mais plus fréquemment des querelles éclatant. Et la femme ne répliquait pas : elle savait que sa situation était précaire. Souvent, elle n'était pas co propriétaire de l'exploitation agricole avec son époux. Elle pouvait donc tout perdre si son mari la mettait à la porte ou même si en tant que métayer, il changeait d'affectation tout seul. Les divorces étaient rares car le catholicisme prédominait partout et justement la femme mariée respectait à la lettre les préceptes de l'Église : soumission au mari, mariage indissoluble, le foyer est choisi par le mari et la femme mariée doit suivre son époux. Des violences conjugales existaient, étaient fréquentes mais nul n'en parlait. Dans une de ses nouvelles, Maupassant rapporte qu'un normand saoul en revenant dans sa ferme n'a pas reconnu sa femme couchée et l a tuée sous ses coups. Dans la campagne'il se disait qu'une femme avait été trouvée morte mais l'enquête avait tourné court. ! Bien entendu, les femmes battues ne portaient jamais plainte contre leur conjoint ou fiancé. C'était encore pire dans le cas de viol, la femme victime n'était pas crue, sa pôle était suspecte. Comme aujourd'hui encore, elle était accusée d'avoir provoqué son violeur.

 

Voilà le résultat d'une éducation catholique outrée, du manque des rudiments les plus élémentaires sur la sexualité !

 

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