1 avril 2020
Confinement et violences conjugales
Je suis la voix de celles qui n'en ont plus
J'écris pour celles qui ne le peuvent pas
Elles se taisent, muettes de peur
Elles écoutent le silence
Silence dans les rues
Absence de mouvement
Mais pourtant entre ces quatre murs
Vingt quatre heures sur vingt quatre
Un autre ennemi
Leur propre mari
Les guette, les insulté les frappe
Elles voudraient fuir mais comment ?
Pas le droit de partir
Les enfants ont besoin d'elle
Et elle leur ment
Non, papa ne l'a pas frappée :
Elle est tombée dans l'escalier.
Et 30 pour cent de plus de femmes victimes
Ce sont elles qu'on assassine
Aussi bien que le coronavirus
Publicité
Publicité
Commentaires